jeudi 14 avril 2011

Ma sage-femme et moi... une belle histoire

J'ai écrit le texte qui suit pendant ma troisième grossesse... il y a un peu plus de 2 ans. J'avais envie de partager mes expériences avec des sages-femmes et même si tout ça n'est plus qu'une "vieille" histoire pour moi, j'ai toujours envie de faire de la pub à ce beau métier.
(texte légèrement revu et corrigé)



Beaucoup de futures mamans rencontrent des sages-femmes lors de leur grossesse. La plupart du temps, elles le font lors des séances de préparation à l'accouchement, que ce soit à la maternité ou en cabinet libéral. C'est aussi le cas le jour de l'accouchement, notamment en maternité publique.
Si le rôle des sages-femmes pour l'accouchement et sa préparation est (re-)connu par bon nombre de personnes, il n'en est pas suffisamment de même pour une autre facette de leur métier : le suivi de grossesse.
C'est cet aspect que je souhaite développer.


Ma première rencontre avec une sage-femme date de ma première grossesse. Après avoir effectué l'ensemble des visites mensuelles avec une gynécologue obstétricienne, le dernier rendez-vous s'est déroulé avec une sage-femme (le tout à la maternité où j'allais accoucher). 
Ça a été une "révélation"! Après avoir "subi" des rendez-vous, certes très professionnels, mais relativement froids et expéditifs, j'avais en face de moi une personne prévenante, compétente, chaleureuse et à l'écoute.

Lors de ma deuxième grossesse, j'ai donc décidé de me faire suivre par une sage-femme de la maternité (dans un autre département).
Toujours contente du contact avec la sage-femme, j'ai naturellement décidé de pousser cette démarche plus loin lors de ma dernière grossesse, où mon suivi a été effectué par une sage-femme libérale. Ce qui m'a entièrement satisfaite!


Les sages-femmes sont formées pour assurer le suivi des grossesses "normales". Dans le cas des grossesses pathologiques (qu'une sage-femme peut déceler, le cas échéant), le suivi par un gynécologue obstétricien est bien entendu nécessaire.
Mais dans le cas d'une grossesse non pathologique, et pour l'expérience que j'en ai eu, c'est avec une sage-femme que le suivi est le plus personnalisé et où l'écoute est la meilleure.

La sage-femme qui a assuré mon suivi de grossesse remplissait un dossier médical que j'ai ensuite transmis à la maternité, le même dossier que celui utilisé dans cette maternité.
Car certes les sages-femmes libérales n'officient pas (ou peu) dans la maternité, mais elles sont parfaitement informées des pratiques de celle-ci.

Au-delà de cela, c'est toute l'écoute, l'attention et la disponibilité portées sur ma grossesse, le futur bébé, et sur moi qui m'ont fait apprécier ce suivi auprès d'une sage-femme. A simple titre d'exemple, ces rendez-vous duraient bien souvent plus de 30 minutes, ce qui laisse largement le temps d'évoquer toutes les petites et les grandes questions qui permettent de vivre une grossesse sereine et épanouie.


Par ailleurs, une consultation est moins coûteuse chez une sage-femme que chez un gynécologue. Ce n'est certes pas l'argument principal à retenir, mais il a son importance.


A l'heure ou les gynécologues se font rares, il est temps de (re-)découvrir ce beau métier!


Pour plus d'informations :
- Le site du Conseil national de l'ordre des sages-femmes


- Sur le site du Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité, la fiche consacrée à ce métier.


Et comme pour bon nombre de situations, mon conseil est le suivant : utilisez le bouche-à-oreilles, pour obtenir des noms de sages-femmes autour de chez vous.


Note du 17 avril :
je vous invite également à faire un tour sur ce site tout neuf, créé par une élève sage-femme (en fin de formation).
Ma sage-femme et moi


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