lundi 20 février 2012

Mes voisins d'en face...

De la fenêtre de ma cuisine, j'ai vue sur une ancienne et belle (et grande) bâtisse occupée par 2 charmantes vieilles dames.

Il y a quelques temps, les enfants de l'une d'entre elles ont entrepris de retaper et d'aménager certaines parties (de la bâtisse, pas des mémées...).

Et c'est suite à cela que nous avons pu, régulièrement pendant plusieurs semaines, assister à un spectacle qui, rien que d'y repenser, me donne des frissons.

(là, je regrette franchement de ne pas savoir dessiner, parce qu'une petite mise en scène crayonnée serait la bienvenue pour illustrer mon propos... je vais tâcher d'être claire dans ma description!)

Imaginez une rangée de (portes-)fenêtres au premier étage d'un bâtiment, soit à 3 ou 4m du sol.
Mes voisins (comme je vais les appeler pour faire court) ont décidé :
1) de construire un balcon devant ces (portes-)fenêtres.
2) de repeindre les volets de ces (portes-)fenêtres.

1ère étape : le "plancher" (je ne sais pas si on appelle ça ainsi, mais peu importe, idem pour les termes pseudo-techniques à suivre) du balcon:

Je n'ai pas assisté à la pose des tasseaux, mais pour ce qui est du reste, Monsieur le voisin (le gendre de la mémée) a disposé quelques planches par dessus les tasseaux, histoire d'avoir un appui, et a fixé le plancher sur ceux-ci, comme ça, à genoux sur les planches provisoires... sans aucun dispositif de sécurité (de quoi???).

2ème étape : (vous pensez peut-être que je vais aborder la question de la rambarde du balcon!!! pfff... que nenni!!!) la peinture des volets:
Madame la voisine (la fille de la mémée) a tout simplement placé une chaise (genre chaise en plastique de salle des fêtes de campagne) sur le plancher (sans rambarde, et, je vous le rappelle, à 3 ou 4 mètres du sol!), chaise sur laquelle elle est, évidemment, montée afin de peindre les volets... pas plus sécurisée que son époux, bien entendu!


3ème étape : la rambarde:
C'est Monsieur qui s'y est collé, et je dois dire que cette étape a été plutôt "soft", après les 2 précédentes... Le plancher étant, a priori, bien fixé... bah... à quoi bon s'attacher alors qu'on ne l'a pas fait auparavant, n'est-ce pas!?


Des frissons, donc... et ce d'autant plus qu'au cours de cette période de "travaux de l'extrême" (ou presque), j'ai suivi la formation de secourisme PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1)... L'un des cas pratiques proposés par le formateur était justement une chute après être monté sur une chaise (LA MÊME que celle de la voisine!!!) posé sur une table!


Si la pratique de mes voisins est typiquement l'exemple à ne pas suivre, se former au secourisme me semble en revanche une bonne chose à faire!
(ah!ah! bien amené, non!?)
Une formation, qui dure une dizaine d'heures, proposée par diverses associations pour une somme allant de 40 à 90€... ce n'est pas tant que ça comparé à une vie qu'on peut sauver.
C'est une formation qui est également organisée dans certaines entreprises, dans certains lycées, collèges (on peut la passer à partir de 10 ans)...



Pour plus d'informations, je vous laisse jeter un œil sur le site Secourisme info et sur celui de la Croix-Rouge.

Et pour illustrer mon propos, un petit bouquin, que je ne connais pas, mais dont j'aime beaucoup l'illustration de couverture!




Premiers secours / Frédéric Lador et Roch Ogier.  Ed. Médecine et Hygiène, 2007





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